La recherche et l’exploration d’épaves ne se font pas sans règles très strictes. « Tout est extrêmement réglementé, illustre Bruno Pruvost, responsable de la section archéologie du CPESMDE. L’année dernière, par exemple, nous avons mené une opération de recherche archéologique avec un magnétomètre, dans la rade de Dunkerque. Pour cela, nous avons sollicité un spécialiste en archéologie sous-marine, pour tenter de localiser les épaves du Doris et du Lady Rosebery, deux barges en bois disparues durant l’opération Dynamo de mai-juin 1940. Mais pour la prospection, qui s’étendait de la sortie du port est de Dunkerque à la frontière belge, il a impérativement fallu faire une demande au Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, basé à Marseille, qui dépend du ministère de la Culture. »
Un parcours du combattant
Une fois l’autorisation obtenue, les plongeurs du club ont détecté, grâce au magnétomètre, une certaine quantité de masses métalliques dans le fond de l’eau. « Avant de plonger, il a fallu faire une nouvelle demande au DRASSM, reprend Bruno Pruvost. Mais le problème, c’est que nous plongeons dans le cadre d’une activité de loisirs alors que cette autorisation n’est accordée qu’aux plongeurs professionnels. » Heureusement, dix membres du club ont eu la possibilité de passer et d’obtenir une équivalence de qualification, « ce qui implique notamment une visite médicale très poussée à repasser tous les ans », complète Bruno Pruvost.
Lire l’article entier sur : Lavoixdunor.com